« The seduction is an art. »

Le soleil brillait sur Clayborn et je me sentais d’attaque pour faire une partie de golf. Et oui les soigneurs ont aussi droit au repos et surtout au plaisir des sens à un peu de tranquillité. Vous ne croyez tout de même pas que je travaille 24h/24h ? Bourreau va. Donc je disais qu’en cette merveilleuse journée de temps libre, l’envie de faire du golf me prenait. Je m’habillais d’un léger short blanc qui allongeait mes jambes et faisait ressortir mon bronzage. Comme haut, j’optais plutôt pour un dos nu couleur marron comme du chocolat au lait.Celui-ci faisait légèrement un décolleté naissant qui n’avait pas l’air trop provocant. Mes cheveux, je les nouais avec un léger chouchou et je fis un chignon, laissant mes épaules voluptueuses à la vue de tous. Je mis aussi de petites créoles en guise de boucles d’oreilles et me voilà parée. Je fermais la porte d’entrée de ma chambre, puis je me dirigeais d’un pas assez encourageant vers le terrain de golf. De loin, je voyais déjà la pelouse qui m’invitait de son vert pomme me faire de l’œil pour que j’y aille. Je me rendis à l’accueil, je pris des clubs, puis des balles et je partais dans un coin assez peu peuplé. Je voulais être dans la sérénité. Je n’avais jamais jouée au golf mais il faut bien une première fois à tout non ? La vue était magnifique et l’eau des plus turquoises. Je pris un golf entre mes mains. J’essayais de faire comme les célèbres golfeurs, je travaillais mon geste. Lorsque je mis la balle, je voulais tirer, mais j’ai raté mon coup. Plusieurs fois j’essayais mais aucune tentative ne fut une réussite. Lors de la dernière, ma balle partit en arrière et roula loin, jusqu'à que deux paires de pied me firent place. Je m’empressais de ramasser ma balle et de me redresser pour voir qui était sur mon chemin.

Plus l'amour est nu, moins il a froid.

Ce qui pouvait faire chaud dans ce putain de pays. J'avais beau prendre des douches genre toutes les heures, j'avais toujours le body in fire. L'Afrique c'était mignon, hein, et j'avais beau avoir vécu ici toute ma vie de beau mec, j'avais toujours super chaud. C'était peut être les hormones, j'en savais rien moi. J'écoutais pas au cours de biologie, la prof était trop laide. Je préférais peloter ma voisine, c'te belle blonde. Elle adorait finir dans les toilettes la cochonne. Bon, l'objectif de la journée, c'était de tester d'autres endroits. Genre les buissons qui bordaient l'hôtel, le parcours de golf en pleine journée, les toilettes de la piscine, le bosquet derrière la propriété aussi. Des trucs bien cochons quoi. Maintenant, restait plus qu'à trouver la fille qui me satisferait à tous les coups.

Alors que je me promenais innocemment vers le parcours de golf, ce petit rêve en dos nu marron trimballait ses belles fesses sur le terrain de golf. Une grand mère qui passait par là manqua de m'éborgner avec son club de golf alors que j'admirais les petites fesses dodues et reluisantes de la Charlie. C'te femme ici. Une petite blonde qui pétillait de fraîcheur et qui ravissait mon caleçon. Je ne comptais pas les soirées où elle venait au Sleepless pour ensuite me refaire la déco du bar en me poussant contre les chaises pour que je l'embrasse. Elle était bourrée tous les soirs. Parfait, moi je l'étais en permanence. Alors que dans ma poche se trimballait une fiole de téquila, j'évitais donc le coup de grâce de mamie qui ronchonnait contre mon attitude dite "perverse et dégueulasse pour un jeune homme de mon âge." Elle me connaissait pas la vieille, y'avait pas pire que moi.

Et puis j'en avais marre de regarder de loin. Armé de mon short de surfeur, de mes lunettes qui bouffaient la moitié de mes yeux et qui empêchaient aux autres de voir mes cernes et ma gueule de bois évidente quotidienne, j'allais intercepter la baballe à la demoiselle. Elle me regardait rapidement et j'esquissais ce petit sourire pervers en attrapant la balle dans sa main. Je ne lâchais pas ces mains et l'approchait de moi. J'allais me glisser à son oreille et susurrait doucement à son oreille.

« Charlie pourrais tu tester ce terrain avec moi ? »

Lui, le voir ici, cela ne m’étonnait guère. D’ailleurs ce n’était pas déplaisant du tout. En sa compagnie je me divertissais et on peut dire que c’était une partie de plaisir dans tous les termes. Au moment où je m’apprêtais à prendre ma fameuse balle, celui-ci mit ses mains sur les miennes et les attrapa brusquement. Il se releva rapidement, moi accrochée à lui et je lui adressais un léger sourire. On pouvait dire que Toad ne perdait pas son temps. Le nombre de fois où j’atterrissais sur lui, ondulant comme une couleuvre jusqu'à son visage que j’embrassais goulûment. Je ne compte plus aussi le nombre de fois où on s’enfilait des téquilas frappée derrière le comptoir alors que le bar devait fermer. Puis lorsque je le tirais par sa chemise pour l’asseoir sur une chaise et m’installer sur lui, histoire de tester la résistance de la chaise.

Dès à présent j’étais attirée par lui, il ne lâchait pas mes poignets et arborait toujours ce sourire charmeur et pervers, oui surtout pervers. Remarque il ne passait pas quatre chemin pour me faire voir qu’il voulait essayer cette pelouse synthétique ou alors une partie des bosquets, cela faisait bien plus sauvage. J’esquissais un sourire lorsque ses lèvres frôlèrent le lobe de mon oreille. Han essayer ce terrain de golf ? Hum cela serait intéressant mais autant faire un peu attendre. Je reprenais ma balle et je mis à auteur de son visage tout près de ses lèvres. Mon bras ondulait sur son torse et descendait bas, très bas, je frôlais sa fermeture éclair et ma main termina sa course dans une de ses poches où je pris la fiole de téquila. Je lui fit un petit sourire provocateur. J’attrapais ses lunettes et je les enfilais sur le haut de mon crâne.

« Hum, je ne serais pas contre, mais d’abord voit-tu je veux essayer de faire un beau swing. »

Je rapprochais mon corps du sien, puis je défis le bouchon de la fiole et je bus une gorgée de téquila. Quelques gouttes perlaient sur ma bouche et je les déposais sur les lèvres de Toad. Après cela je refermais la fiole et la remit dans son pantalon avec la même démarche. Mon club en main, je pliais mon bras et mon club atterris derrière mon dos. Je déposais la balle à terre et je me tenais enfin prête à tirer. Avant de tirer, je regardais Toad pour voir sa réaction.

Genre elle pouvait résister à mes avances. D'accord c'était tellement plus drôle qu'elle résiste, qu'elle fasse sa petite saint nitouche. Qu'elle me titille avec ses lèvres, qu'elle pose ses toutes petites mains sur mon torse qui était l'Amérique face aux Canaries. Mes lunettes s'étaient cassés sur son crâne, et je louchais légèrement sur ses longues jambes bronzés. Elle avait des jambes plutôt fines, belles et parfaitement épilés. Je n'étais pas fétichiste mais là, j'avais franchement envie de la violer. Genre, elle se penchait, mettant son petit derrière en arrière, prenant la pose comme une golfeuse. J'avais envie de la pousser à terre et de ... vous voyez.
M'embrasser de cette façon, ce n'était pas du tout la bonne manière de me faire attendre. Ce bout de lèvres, j'en voulais beaucoup plus. Mais j'avais envie de suivre son petit jeu. Alors j'avançais tranquillement vers elle et souriais doucement en me plaçant derrière elle. J'attrapais ses poignets et soufflait dans son oreille, suavemente.

« Suis mes gestes. Penches toi un peu plus, courbes ton échine et .. »

J'usais de ma force pour propulser la balle à l'autre bout du terrain, tout près du trou. Je regardais en coin la belle blonde, et souriais doucement en embrassant son épaule dorée. Puis, je posais mes mains sur sa taille fine et caressait ses hanches doucement, toujours en montrant que j'avais envie d'elle.

Je reportais mon regard dès à présent vers la balle. Je me courbais et je sentis une présence derrière moi. Toad s’accapara de mes mains et un léger frisson me parcourut l’échine même si il faisait cinquante degrès. J’écoutais sa voix douce et je fermais les yeux une demie seconde me laissant guider par lui. Je sentais qu’à l’intérieur de moi je bouillonnais avec ce contact si rapproché, j’avais envie d’arrêter et de lui sauter dessus. Mais le pousser à encore plus me faire céder était bien plus amusant. Je laissais sa force exercée sur mon club et je vis ces muscles si bien fait se contracter. Je sentais son souffle chaud dans cou, je me mordillais légèrement la lèvre. Du regard, je suivais la trajectoire de la balle et j’esquissais un sourire lorsque la balle arriva près du trou. Les jambes écartées, je me baissais sans plier celles-ci, la tee, ce qui servait à tenir la balle correctement au premier essai. Je me relevais d’une manière sexy et je savais que la vue n’était pas déplaisante pour Toad. Je sentais ses lèvres touchaient ma peau et qui l’incendiait à chaque baiser. Ses mains viriles s’emparèrent de mes hanches. Ses caresses étaient de véritables tortures à mi chemin sur ma peau et en dessous de mon débardeur. Je me retournai vers lui.
« Je ne savais pas que tu était si doué en golf. Il y a une chose que tu ne sais pas faire ? »
Je caressais ses mains et je me détachais de sa douce emprise, et je le regardai, le suivant du regard jusqu’à que j’arrive devant ma balle. Je prenais mon club et je tapotais légèrement la balle qui se glissa à l’intérieur du trou.

» la séduction a toujours été une histoire de manipulation. - Kelsey